Andromaque ou comment en finir avec le mythe de la femme parfaite ?

Veuve éplorée, mère dévouée, Andromaque a été élevée au rang d’épouse parfaite par la tragédie de Racine. Mais peut-on en faire une autre lecture ? Et si Andromaque n’était pas soumise à sa tristesse, mais incarnait la figure du refus ? Celle qui parvient à dire non et triomphe du monde des hommes ?

Avec

  • Jennifer Tamas Professeure à Rutgers University (New Jersey), spécialiste de la littérature française de l’Ancien Régime et essayiste

C’est l’histoire d’une femme qui a perdu son mari sur le front.
Devenue, avec son fils, butin de guerre, elle doit faire face à ce dilemme : se marier et trahir la mémoire de son époux pour sauver son fils, ou ne pas se marier et sacrifier son fils pour ne pas trahir la mémoire de son époux.
Épouse ou mère parfaite, et vous, que feriez-vous à la place d’Andromaque ?

Sons diffusés :

  • Extraits de la pièce Andromaque, de Racine, dans Fiction et Compagnie, France Culture, 16 octobre 2016 : direction artistique d’Elsa Lepoivre de la Comédie Française ; interprètes : Cécile Brune (Andromaque), Eric Génovèse (Pyrrhus), Alain Lenglet (Phoenix), Céline Samie (Céphise), Stéphane Varupenne (Pylade), Suliane Brahim (Hermione), Clément Hervieu-Léger (Oreste) ; réalisation : Sophie-Aude Picon
  • Archive de Michel Serres présentant Andromaque comme la veuve noire, celle qui arrête de vivre, dans La Matinale de France Musique, 05/10/2012
  • Chanson d’Anne Sylvestre, Pleure ma Terre
  • Chanson de fin : Melina Mercouri, La Veuve du colonel (extrait de l’opéra-bouffe La Vie parisienne, musique de Jacques Offenbach)

Bibliographie :

Source

Exit mobile version