Santé et sécurité du travail

À Arlit, ville située dans le désert du Sahara, au sud du Ténéré, à l’Ouest de l’Akaouar et l’Aïr. les anciens employés désormais au chomage de la Cominak-Orano ex-Areva vivent le calvaire, le malheur et l’abandon total à leur sort aussi bien du point de vue social, médical, sanitaire, écologique, et humain d’une façon générale et jamais démentie malgré de multiples procédures, revendications et recours sans suite. Les victimes au cœur du système ont passé vingt années de leur vie dédiées à l’exploitation de l’uranium et donc à la consommation de micro-particules radio-actives et hautement poluées jusqu’au fin fond des cellules pulmonaires. Le bilan de l’extraction minière à ciel ouvert de l’uranium d’Arlit est loin de livrer à l’opinion publique ses macabres secrets en matière de gestion des risques en milieu professionnel. L’exposition avérée à des agents chimiques cancérogènes mutagènes et génotoxiques.

Destruction du milieu naturel et pastoral

Depuis des décennies se déroule sous nos yeux une catastrophe écologique et humaine qui touche les populations du Sahara central, de l’Aïr, de la Tamesna et de l’Azaouad, et principalerment les habitants d’Arlit et de la région du sultanat d’Agadez mais aussi tout le monde et les activités pastorales, notamment les tribus Touarègues, arabos-amazigh comme les Irreganaten mais aussi les Machakra, les Zerahna, les Touaj, les Dou Isaak, les Peuls Bororos et Wodabee, et cela, jusqu’aux régions des Iyoulimmiden et des kel Essouk ou des Ifoghas. Tous sont trés fortement impactés sur la durée par un poison lent et durable qui les fragilise et les contamine jusqu’à détruire leur santé, leur ADN, leur descendance et leur biologie. Sans préjudice des dégats irréversibles sur le milieu naturel et les nappes phréatiques. Amane Imane. (l’eau c’est la vie)

Selon Harold Girars sur France 24, dans un reportage du 29 octobre 2022, « 27 Nigériens ont pourtant porté plainte en France contre X pour homicide et blessures involontaires liées à l’extraction de l’uranium ».

Il s’agit d’une détresse et d’un séisme comparable localement aux conséquences des essais nucléaires des années soixante. Une façon de plus d’exterminer à petit feu le peuple Touareg et le peuple du désert et son écosystème dans toutes ses composantes sociales, économiques et culturelles.

Rares sont ceux qui auront tiré la sonnette d’alarme quand il était encore temps.

(Chekib Abdessalam)

Qu’en pense l’AJAFE, association des Journalistes Africains pour l’Environnement ?

Déjà à l’état naturel, l’uranium est dangereux parce qu’il peut émettre des produits de désintégration radioactifs comme le radon et le radium dans l’environnement. Plus dangereux encore est le minerai d’uranium extrait du sol et broyé, car « il expose davantage les humains, la faune et la flore à la radioactivité de l’uranium lui-même et des gaz et solides radioactifs qu’il répand dans l’environnement ».

Josué yetna, dans Guerre Au Mali : L’uranium Ou La Malédiction Des Touaregs
https://ajafe.org/guerre-au-mali-lu…

Références

Touareg. Massacre à l’uranium
Jean-Pierre Duclos Aprico

Collection Vérités pour l’Histoire, dirigée par Philippe Randa,
Éditions Dualpha, 2009
ISBN 9783353741427
Auteur : Jean-Pierre Duclos Aprico
ISBN : 9782353741427
Nombre de pages : 200

Quatrième de couverture

Peuple libre et fier, peuple miroir de notre nostalgie pour une vie de liberté, peuple porteur d’une part capitale de la mémoire de l’humanité, les Touareg, un million et demi d’hommes et de femmes repartis dans l’immensité d’un désert mor­celé par des frontières arbitraires, luttent pour leur survie et la sauvegarde de leur identité.

Les lois du désert, pour y vivre, nécessitent une liberté et une maîtrise absolue de l’espace. Pour l’avoir ignoré, la colonisation et les indépendan­ces ont condamné les Touareg à disparaître ou se révolter.

C’est à la fois leur histoire et leurs révoltes qui vous sont rapportées.

Jean-Pierre Duclos Aprico

Du même auteur, chez le même éditeur

Touareg, massacre à l’uranium, 2009 (Livre figurant dans la documentation du CNRS à l’Institut centre royal de la culture Amazhig à Rabat, au centre documentaire de l’Université de Francfort).

De la Berbérie à l’Algérie. Des origines à Bouteflika Un pays, un peuple, pas encore une nation, 2012

Laïcité et Islam. Une cohabitation contre nature, préface de Philippe Randa, 2018

Source

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