L’Etat islamique est l’héritier des régimes totalitaires arabes qui se présentaient comme “laïques” et qui ont marginalisé toutesles villes arabes jadis créatives et cosmopolites.
Réservé aux abonnés Publié le 29 octobre 2014 à 15h57 Lecture 2 min.
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Les raids aériens des Etats-Unis, de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis, du Bahreïn et du Qatar contre l’organisation Etat islamique (Daech) en Syrie constituent un nouvel indice de la profondeur de la crise et de l’étrangeté des événements qui agitent certains pays arabes. Nous voilà avec des guerres civiles en Syrie, en Libye, au Yémen et en Irak, sans compter des pays comme le Liban et Bahreïn, qui sont au bord du gouffre.
Nous assistons au retour des Etats-Unis, qui essaient d’éradiquer le cancer que représente Daech du corps politique syrien et irakien. Certes, la catastrophique invasion américaine de l’Irak [en 2003] a contribué à l’essor du monstre du communautarisme. Celui-ci ravage deux pays arabes [Syrie et Irak] qui avaient été jadis des foyers de civilisation d’importance mondiale. Il n’en reste pas moins que ce ne sont pas les Américains [contrairement à ce qu’on dit dans le monde arabe] qui ont créé ces affres. C’est notre propre culture politique qui